Huile Essentielle de Ravintsara Bio Astérale
Cinnamomum camphora (L.) J.Presl.
Distillation à la vapeur d’eau des feuilles. Chémotype 1,8 cinéole.
À savoir: Introduit à Madagascar, le Ravintsara est en réalité le camphrier originaire d’Asie qui a développé, sur les Hautes Terres de Madagascar.
Soit une composition biochimique spécifique. Arbre de la famille des Lauracées, ses feuilles dégagent une note fraîche sans agressivité.
Certes, attendu que cette huile essentielle à un effet antiviral et expectorant bien connu.
De plus, son efficacité en préventif comme en curatif est remarquable contre de nombreuses affections hivernales tels que rhume, bronchite, sinusite et surtout grippe.
Dans la mesure où la rondeur de l’arôme du Ravintsara ajoutée à son excellente tolérance cutanée oriente le mode d’utilisation et les sujets qui lui sont adaptés.
En effet, en préventif, le Ravintsara peut être appliqué au quotidien dés les premiers signes de refroidissement notamment pour les enfants et les personnes fragiles.
Au delà de ses propriétés antiseptiques, le Ravintsara tonifie sans violence et ce sont ses propriétés immunitaire et eubiotique qui en font un remède renommé.
Remarquons que le Saro qui possède des points communs avec le Ravintsara tonifie l’immunité de façon plus marquée et sera conseillée de préférence à partir de l’adolescence.
Le Ravintsara est une des plantes qui fait la réputation des productions malgaches.
Toutefois, il convient aujourd’hui d’être particulièrement vigilant quant à sa qualité.
Les productions standards souvent faites dans des régions inadaptées ou avec des feuilles de moindre qualité perdent à la fois la tolérance et l’effet si particulier sur le système immunitaire.
Il est vrai que l’arôme d’un Ravintsara de qualité se distingue par sa rondeur, sa fraîcheur sans agressivité, par son goût non piquant.
© Simon Lemesle, extrait du livret ” Huiles essentielles et Eaux florales de Madagascar, guide pratique d’une aromathérapie innovante, 2ème édition “.
Précautions d’emploi des huiles essentielles*:
D’abord, par mesure de précaution, les huiles essentielles doivent être diluées pour une application sur la peau. Cette dilution se fait généralement dans une huile végétale dans des proportions variables suivant les huiles essentielles.
De nombreuses huiles essentielles peuvent néanmoins être utilisées pures sur des petites surfaces de peau, les poignets par exemple.
Donc, veillez à toujours avoir un flacon d’huile végétale disponible lorsque vous utilisez des huiles essentielles. En cas d’irritation cutanée, d’huile essentielle en contact avec les yeux ou les muqueuses, nettoyer avec un coton imbibé d’huile végétale.
Ne jamais mettre d’huile essentielle pure dans l’eau du bain par risque de brûlure. Ne pas introduire d’huile essentielle directement dans le conduit auditif.
Les huiles essentielles doivent être utilisées avec grande prudence chez les femmes enceintes, les enfants, les sujets allergiques, les épileptiques.
En revanche, prudence avec la diffusion atmosphérique en cas d’allergies respiratoires.
Tenir les flacons hors de la portée des enfants, à l’abri de la lumière et limiter le contact de l’huile essentielle avec l’air.
Ne pas coucher les flacons.
Conseils d’utilisation des huiles essentielles (HE)
L’application cutanée
La voie cutanée apparaît comme la plus adaptée et la plus sûre.
Les huiles essentielles offrent l’avantage d’une pénétration quasi-immédiate par la peau et se diffusent ensuite dans l’ensemble du corps.
L’odorat et le toucher participent au soin en donnant une dimension large et profonde à ce mode d’utilisation.
Avant toute application, il est conseillé de contrôler la tolérance en déposant une goutte dans le pli du coude si une réaction se développe après quelques minutes d’attente (rougeur, irritation…).
Il faudra diluer l’huile essentielle avant application, voire ne pas l’utiliser sur la peau si la réaction est trop vive.
Deux à trois gouttes d’huile essentielle pure ou diluée peuvent êtres déposées sur la face interne des poignets, la poitrine et le dos pour les voies respiratoires.
Également en massage circulaire sur le ventre pour la digestion.
Diluer de 1à10% d’huiles essentielles dans de l’huile végétale.
Le bain aromatique
Les huiles essentielles ne se diluent pas dans l’eau. Dans un verre mettre dix gouttes compléter avec du lait entier, agiter et rajouter à l’eau du bain.
L’inhalation humide
Dans un inhalateur, remplir d’eau chaude, poser un couvercle de pot de confiture sur l’eau et déposer deux gouttes sur le couvercle. Respirer.
L’inhalation sèche
Ouvrir un mouchoir, mettre deux gouttes d’huile essentielle, refermer le mouchoir et respirer.
Ou simplement deux gouttes au creux de la main, frotter vos mains, approcher du visage et respirer.
La diffusion atmosphérique
A l’aide d’un diffuseur au principe de fonctionnement respectant les huiles essentielles (basse température,nébulisation).
La voie olfactive
Vous pouvez profiter de l’action des huiles essentielles en respirant lentement et profondément votre flacon, en déposant une goutte sur une mouillette de parfumeur ou en inhalation sèche.
La voie interne
éviter d’ingérer les huiles essentielles à cinéole !
Doit se faire avec prudence et par mesure de précaution sur des courtes durées (cure de trois semaines maximum). Deux méthodes se distinguent:
La voie digestive : Une à deux gouttes dans une cuillère à café d’huile végétale alimentaire (Chanvre, Noix, Noisette…), avaler en début de repas avec un verre d’eau.
La voie buccale : 1 gtte dans 1 càc de miel ou sur un morceau de pomme, garder en bouche quelques instants puis avaler.
Une trace d’huile essentielle est souvent suffisante : passer le bord du compte-gouttes sur le dos de la main et laper.
*© Simon Lemesle, extrait du livret “HUILES ESSENTIELLES ET EAUX FLORALES DE MADAGASCAR, GUIDE PRATIQUE D’UNE AROMATHÉRAPIE INNOVANTE 4ème édition
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