Quelle est l'huile essentielle qui remplace le mieux l'immortelle?
ou Pluchea grevei
Que dit Simon Lemesle sur le Famonty?
Distillation à la vapeur d’eau des parties aériennes.
Astéracée typique du Sud-Ouest de Madagascar, le Famonty est un arbuste formant des buissons de deux à trois mètres. Les fleurs, en capitules, sont violacées.
L'effet protecteur de la peau du Famonty est incomparable.
Constituant un véritable film de protection, il s'emploie pour prévenir des agressions extérieures pour les peaux réactives et limiter la sécheresse cutanée.
Son intérêt ne se limite pas à la prévention, c’est un remède précieux en cas de brûlures, d’hématomes, d’allergie cutanée à utiliser pur ou dilué dans l’huile de Calophylle.
Signalons son usage dans le cas d’une radiothérapie.
Puissant tonique de la circulation veineuse et lymphatique, le Famonty améliore la circulation de façon générale ou plus ciblée.
Il soulage efficacement les symptômes de jambes lourdes, limite l’apparition et diminue l’importance des varices.
L’association est possible avec l’Issa et le Calophylle. Il relance la circulation veineuse sur les extrémités (mains, pieds), améliore les problèmes liés à une mauvaise circulation lymphatique (œdème).
Lorsque l’on évoque les propriétés antitraumatiques on se doit de citer l’Hélichryse italienne (Helichrysum italicum subsp.italicum) en référence.
Comparativement la capacité de résorption des hématomes semble proche entre le Famonty et l’Hélichryse italienne.
Le Famonty est apprécié par son effet apaisant et protecteur sans l’hépatotoxicité que peut engendrer l’usage régulier de l’Hélichryse italienne.
Sur le plan émotionnel quelles sont les indications de l'huile essentielle de Famonty?
En olfaction ou application sur les poignets, le Famonty apporte une lucidité, accompagne vers une prise de conscience et aide à trouver des réponses claires face aux problèmes.
© Simon Lemesle, extrait du livret " Huiles essentielles et Eaux florales de Madagascar, guide pratique d'une aromathérapie innovante, 2ème édition ".
